On peut presque la considérer comme la Peugeot du renouveau et pourtant elle est la première lionne « nouvelle génération » dont le numéro ne change pas.
Voilà pour commencer un joli petit paradoxe qui pourrait brouiller les pistes pour la clientèle.
Car si elle s’appelle toujours 308, il faut être conscient que l’auto que l’on a sous les yeux est toute nouvelle.
Quasiment tout change, du style à la technique.
La marque au lion a choisi de fixer ses appellations pour plusieurs raisons.
Le système actuel arrivait à terme (la 308 nouvelle ne pouvait se nommer 309…), il fallait trouver une solution face au dédoublement de la gamme (avec la low-cost 301) et la marque souhaitait plus de clarté.
L’idée aussi était de créer une dynastie, à l’image de la Golf.
Voilà, le gros mot est laché dans cet essai.
Le mot qui peut fâcher car certains ne comprennent pas pourquoi on ne parle que d’elle.
Parce que c’est un cercle (viscieux ou vertueux) : à force de parler d’elle, on ne connait qu’elle et on ne retient quasiment qu’elle.
Même au sein de Peugeot on ne s’en cache plus.
On l’avoue clairement : pour concevoir cette auto, on a regardé ce qui marchait.
Et ce qui marche le mieux chez les compactes, c’est la Golf.
On s’en inspire donc.
Peut-être un peu trop, car le dessin de la 308 s’est vraiment germanisé.
Sous certains angles, la ressemblance avec des productions allemandes est vraiment trop frappante.
Dommage, au final, l’auto se fond dans la masse, tombe presque dans la banalité.
Essai Peugeot 308 (2013) On retrouve donc des volumes solides, avec par exemple un épais montant de custode, des vitrages aux formes strictes, des nervures légères.
Mais pour une fois, on voir le changement chez Peugeot.
Il faut dire que la silhouette a beaucoup évolué, avec une allure moins typée monospace.
La hauteur en baisse y est pour beaucoup.
On retrouve les derniers codes stylistiques de la marque, comme la calandre argentée flottante, les optiques affinées avec un décroché de carrosserie ou encore les feux avec un habillage en griffe.
Pour cette première prise en mains sur les routes Alsaciennes, les terres de Peugeot, nous avions un modèle 1.
6 e-HDI 115 ch, en finition Allure Pack.
Mais avant de démarrer le moteur, regardons ce qu’il y a à bord.
A suivre.
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension