Chez BMW, les nouvelles appellations des coupés répondent à une logique évidente.
Laissons de côté la série i, consacré aux électriques et forcément distincte de la gamme thermique, pour nous intéresser à ces nouvelles appellations faisant appel aux chiffres pairs.
La Série 8 peut être considérée comme la version coupé de la Série 7 tout comme la Série 6 est le pendant à deux portes de la série 5..
Quand aux nouveaux modèles qui nous intéressent ici, la récente Série 4 est la version coupé de la Série 3 et cette inédite Série 2 est bien évidemment la version 2 portes de la Série 1.
Si elle ne partagent aucun élément de carrosserie, la 1 et la 2 font en revanche cause commune pour la planche de bord et la quasi-totalité des mécaniques.
La version la plus puissante et la plus sportive ne s’appelle d’ailleurs pas M2 mais n’apparait pas moins comme particulièrement redoutable : avec son six cylindres en ligne de 3 litres suralimenté par deux turbos et dévelopant la coquette puissance de 325 ch, d’où son nom de M325i..
Mais si BMW a tenu à distinguer par le nom la Série 1 de la 2, c’est que la prochaine génération de 1 sera une traction avant et non plus une propulsion.
Elle se servira pour cela de la prochaine et inédite plate-forme technique de la nouvelle Mini qu’utilisera aussi le monospace compact Active Tourer.
La 2, elle, continuera de faire confiance aux roues arrières motrices, histoire de mettre plus en avant sa sportivité exacerbée.
Bien sûr, cette Série 2 est disponible avec des mécaniques plus modestes et bien moins onéreuses : côté essence, nous auron droit à un unique quatre cylindres pour la version 220i, d’une cylindrée de deux litres et développant 184 ch.
Les diesels se taillent la part du lion en étant au nombre de trois mais tous à quatre cylindres.
La version dite 218d se contente de 143 ch, la 220d de 184 et la 225d de 218 à l’aide de deux turbos, une disposition mécanique encore rares pour un quatre cylindres.
Notez que cette Série 2 a définitivement basculé du côté obscur en ne proposant que des mécaniques suralimentées.
Côté techno, c’est bizance avec, en vrac, l’amortissement piloté, un différentiel à glissement limité mécanique (réservé à la M235i), des feux adaptatifs bi-Xénon avec éclairage diurne à diodes, le système informatique ConnectedDrive avec la possibilité d’installer des applications, la navigation Professional avec pavé tactile sur la molette iDrive et un écran large de 8.
8 pouces, un régulateur de vitesses adaptatif, l’assistant au stationnement avec caméra de recul et des roues allant jusqu’à 19 pouces.
De quoi largement grever le budget initial car la plupart de ces raffinements seront en option, une désagréable habitude chez les constructeurs allemands…
Nous prenons souvent pour acquis la douceur et le confort de nos véhicules modernes, mais c'est grâce à un élément essentiel du système de suspension