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26 février 2020 20 h 05 min

Audi Sport Quattro Concept – Salon Francfort 2013

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On aurait pu penser que les restrictions européennes des niveaux de rejets de C02 de plus en plus sévères auraient condamné les voitures de sport.
Mais celles-ci ont trouvé la parade en se convertissant à l’hybride plug-in, autrement dit rechargeable.
Grâce à un cycle d’homologation très favorable à ce genre de véhicules (puisque les kilomètres en mode zéro émission sont pris en compte dans les calculs), les constructeurs peuvent présenter des engins très puissants qui ne rejetteraient rien.

Exemple avec la Sport Quattro du 21ème siècle qui annonce 700 ch pour 59 g/km et 2,5 litres aux 100.
D’ailleurs, cette contrainte s’est transformée en avantage car la présence d’un moteur électrique en supplément est très utile.
Le couple de celui-ci (400 Nm ici) est disponible instantanément.
Les accélérations y gagnent donc forcément, puisque l’électrique comble les « trous » du thermique et peut fonctionner en même temps.
La Sport Quattro réalise ainsi le 0 à 100 km/h en 3,7 secondes (vitesse maxi de 305 km/h).
Audi Sport Quattro ConceptSalon Francfort 2013 Le bloc classique est un V8 4.

0 bi-turbo de 560 ch.
L’ensemble est associé à une boîte Tiptronic à 8 rapports.
L’auto peut parcourir jusqu’à 50 km sans consommer une goutte de sans-plomb grâce à l’énergie fournie par la batterie (qui se recharge via un boitier spécial).
Malgré la présence de celle-ci, le poids est limité à 1850 kg, grâce à l’utilisation d’aluminium (capot, ailes) ou de polymère renforcé de fibres de carbone (hayon, capot).
La Sport Quattro célebre les 30 ans du modèle éponyme, lui aussi présenté à Francfort.
Il fait suite au concept Quattro « tout-court » vu au Mondial de Paris en 2010.
La silhouette générale est d’ailleurs assez proche, même si le design s’est virilisé, avec notamment des épaules plus marquées ou des entrées d’air sous les phares élargies.
Celles-ci sont coupées par deux lames verticales, qui sont visuellement prolongées par des plis dans le capot.
Plusieurs éléments font référence à la Quattro des années 80, comme le montant de custode épais et plat (avec les quatre anneaux) ou le bandeau noir entre les feux rectangulaires.
Mais pas question non plus de tomber dans le néo-rétro.
L’auto inaugure d’ailleurs des codes que l’on retrouvera sur les futures Audi sportives, comme la grille de calandre verticale en partie basse et inclinée en partie haute.
Quelques détails de l’habitacle seront aussi réutilisés à l’avenir.
C’est la marque qui l’annonce elle-même.
Cela concerne notamment le volant multifonctions, qui intègre le bouton de mise en route.
Le conducteur a face à lui une instrumentation numérique, avec différents menus, dont un typé course intégrant un chrono.
La planche de bord est épurée, histoire de symboliser la légèreté.
Les commandes de la climatisation sont logées au milieu des aérateurs centraux.
Audi ne fait aucun commentaire quand à une éventuelle mise en production de la bête dans les années à venir.

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