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« Paris 2024 : La flamme à Chamonix »

« Nous sommes emplis de fierté ! » déclare avec joie Jean-Claude Pillot-Burnet, plus connu sous le nom de Manet, le président d’honneur du Club des sports de Chamonix, un dimanche après-midi du 23 juin. Du ciel, des parapentistes assistent au spectacle sur la place du Mont-Blanc et sur le site d’athlétisme, perchés à distance. Cependant, c’est lui qui est témoin des sourires et du bon esprit régnant dans le centre de la station, au pied du Mont-Blanc. Le passage de la flamme olympique est prévu plus tard dans la journée, mais les gens sont déjà rassemblés pour profiter des animations, y compris les démonstrations de certaines sections du club.

« La flamme olympique est un symbole. Rien de plus. Et pourtant, il y a du monde partout ! » s’exclame M. Pillot-Burnet. Chamonix compte à peu près 9 000 résidents et le club sportif enregistre 4 000 membres. Si on considère qu’au moins un parent s’investit pour chaque enfant membre, cela signifie que tout le monde dans la localité est impliqué d’une certaine manière avec le Club des sports et ses 25 sections. Seul Chamonix présente un tel scénario !

Quelques empreintes du passé qui jonchent les allées font revivre les souvenirs de l’histoire locale – Chamonix 1924, Grenoble 1968, Albertville 1992. Les Alpes ont toujours été un territoire lié à l’Olympisme et un lieu de débat à propos des Jeux Olympiques, surtout depuis le lancement du projet contesté des Jeux d’hiver 2030 sur plusieurs sites alpins.

Cette fois-ci, selon le maire Eric Fournier (UDI), Chamonix « n’a pas été approchée », mais la station reste « disponible » pour les organisateurs. « Nous avons proposé d’accueillir les sports optionnels (ski de montagne, free-ride et cascade de glace). Mais si nous nous engageons, ce sera sans constructions nouvelles et dans un esprit d’économie de ressources. »

L’objectif de l’édile est d’éviter d’être en total désaccord, et de mettre en valeur les disciplines qui préexistent dans la région. Cependant, il est nécessaire de réévaluer le rôle d’un grand événement dans une région et de considérer les défis posés par son organisation et son acceptation par les habitants locaux.

Dimanche, une équipe de 24 porteurs était présente sur l’Aiguille du midi, où la foule semblait ravie de faire partie de la célébration. Des surprises inattendues ont marqué la fête avant l’arrivée de la flamme. Une magistrate du haut-savoyard a réussi à prendre un selfie avec le célèbre explorateur Mike Horn, l’un des porteurs de la flamme. De plus, la mascotte des Jeux Olympiques a pris plusieurs photos avec de joyeux visiteurs, ravis de rencontrer une peluche grandeur nature.

Un nonagénaire habillé d’un pull aux couleurs des Jeux Olympiques d’Albertville, faisant retentir des cloches typiques de la Savoie, est également apparu sur de nombreuses photos. En 1992, il faisait partie de l’équipe de maintenance de la glace et est resté fidèle aux Jeux Olympiques. Robert Etellin était ravi d’être présent, rappelant ses rencontres avec l’ancien président du CIO, Juan Antonio Samaranch, et les matchs de hockey qu’il avait assisté.

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