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C’est un cliché qui est très répandu dans le monde : les femmes adorent parler, discuter, papoter alors que les hommes eux, sont plus sur la réserve. Aujourd’hui, ce n’est plus seulement une idée toute faite mais c’est aussi une validation scientifique.
Foxp2, la protéine du langage
Ce sont des chercheurs américains qui se sont penchés sur la question et ils ont même trouvé une explication physique à ce phénomène. Ils ont d’abord travaillé sur le nombre de mots qu’une femme prononce par jour et la différence avec les hommes est importante. Selon eux, la responsable serait une protéine : la Foxp2 appelée » la protéine du langage » beaucoup plus présente en proportion (30 %) dans le cerveau gauche des femmes que chez les hommes.
Ces études ont été effectuées sur des rats de laboratoire : les jeunes rats mâles auxquels on a injecté de la Foxp2 émettent deux à trois plus d’ultrasons que les femelles.
Les femmes prononcent plus de mots chaque jour
Les femmes utilisent en moyenne près de 75 000 mots dans la journée alors que les hommes parleraient trois fois moins avec seulement 20 000 mots au compteur. Et ce nombre élevé de mots aurait une explication logique : les femmes parleraient plus rapidement que les hommes et les petites filles auraient accès au langage plus tôt que les petits garçons.
La richesse du vocabulaire est aussi différente puisque l’étude en question a montré que le langage des femmes était plus riche et plus varié. Il y a quelques jours, la très sérieuse université du Maryland a validé cette étude et l’a publiée dans le Journal of Neuroscience.
Une avancée sur les origines du langage ?
« L’étude est l’une des premières à rapporter une différence sexuelle dans l’expression de la protéine associée au langage chez les humains et les animaux. Ces résultats soulèvent la possibilité que les différences sexuelles dans le cerveau et le comportement sont plus répandues et se sont établies plus tôt que ce qu’on n’avait apprécié auparavant« , a expliqué pour sa part Margaret McCarth, chercheuse de l’école de médecine de l’Université du Maryland.
Cette découverte n’a cependant pas convaincu l’ensemble de la communauté scientifique puisque d’autres recherches viennent contredire ces travaux qui affirment que la loquacité des femmes ne serait qu’une simple légende. D’autre part, les chercheurs ne sont pas parvenus à démontrer que les hommes plus bavards produisaient davantage de cette protéine, au même titre que les femmes plus discrètes auraient des taux de cette protéine plus bas dans le cerveau.
Toutefois, cette découverte devrait ouvrir de nouvelles perspectives sur les origines du langage et notamment de savoir si l’homme de Néandertal pouvait parler ou pas.
Ces etudes et recherches ont rien montre ,tous le monde saient que les femmes bavardent beaucoup seulement ces etudes ont affirme ca apartir de leur resultats et statistiques trouves
la femme elle est connue depuis des siécles elle est bavarde plus que l'homme
Si je me compare à mon mari oui c’est certain mais par contre avec mes deux loustics, c’est une autre histoire : de vraies pipelettes ;-)
alors ce n'est pas de ma faute que je parle trop ;)