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« Végétalisation Place Concorde: Priorités Experts Paris »

La reconfiguration imminente de la place de la Concorde aux côtés de la maire de Paris brandissant une douzaine de propositions était en cours. C’est alors que Jean-Jacques Aillagon, ancien ministre de la culture sous Jean-Pierre Raffarin, a formulé une confession. Anne Hidalgo lui avait conféré en mars la présidence de la commission déterminant les critères du concours pour relancer et adapter l’histoire de la place aux étés torrides. À cette occasion, Aillagon a réfuté catégoriquement l’idée d’installer des arbres sur la place, arguant qu’elle est et doit rester minérale. Cependant, le 18 juin, cet éminent historien de l’art a admis son erreur. Il a reconnu que la place de la Concorde, le plus grand carrefour de Paris, devait être aménagée avec de la végétation pour s’adapter aux conditions climatiques et pour rendre hommage à son passé.

La place de la Concorde, telle qu’elle est connue à ce jour – plate, grise et pavée – n’est en réalité qu’un bref épisode de son histoire. L’administration des affaires culturelles de la ville a découvert divers plans, peintures et photographies. Le site conserve ses dimensions d’origine, une étendue de 7,79 hectares qui s’étend des Tuileries aux Champs-Élysées, de l’ambassade des États-Unis à la Seine. Au XVIIIe siècle, l’architecte Ange-Jacques Gabriel a conçu l’esplanade pour accueillir la statue du roi, bordant ce qui était alors un terrain vague avec des fossés.

Rapidement, ces espaces ont été aménagés en jardins. Toutefois, un siècle plus tard, un concours a été lancé pour rénover ces espaces tout en les préservant. Cependant, en 1852, Napoléon III les a considérés comme un obstacle à la circulation en plein essor et a ordonné leur comblement. La venue de l’automobile a ensuite transformé la place royale en un énorme rond-point.

La Concorde est un des plus grands ilots de chaleur de Paris et une proposition majeure est de désimperméabiliser la moitié de celui-ci. L’APUR, l’atelier d’urbanisme de Paris, a fourni des informations détaillées sur l’état du sous-sol : environ la moitié des anciens fossés sont en terre pleine, un tiers ont une profondeur de plus de 2 mètres, et un quart mesurent entre 50 centimètres et un mètre.

Cette proposition, ainsi que les autres, a été adoptée à l’unanimité. Dix d’entre elles, les deux autres faisant partie d’une charte, seront incluses dans le cahier des charges du concours d’architecture qui sera lancé à la fin de mai 2025. Les cinq équipes seront sélectionnées en septembre, le lauréat sera annoncé en janvier, et les travaux devraient commencer en 2026.

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